Comme beaucoup d'autres pays d'Europe, l'Italie a une taxe de séjour qui sert à entretenir les infrastructures touristiques et à préserver les monuments culturels.
Tout savoir sur la fiscalité en France 2024 - simple et clair
La France est réputée pour son système fiscal complexe mais robuste, qui a un impact significatif sur les particuliers et les entreprises. La politique fiscale du pays sera modifiée en 2024, ce qui souligne l'importance de comprendre tous les aspects de la fiscalité. Dans notre article, nous allons examiner de plus près le système fiscal actuel en France et les taux qui s'appliquent à l'heure actuelle.
Les impôts en France pour les particuliers
Le système fiscal français pour les particuliers comprend plusieurs types d'impôts importants qui dépendent du revenu, de la situation matrimoniale, de la propriété immobilière et du patrimoine. Examinons de plus près les principaux types d'impôts.
Impôt sur le revenu
L'impôt sur le revenu français est basé sur un système progressif, où plus le revenu est élevé, plus le taux d'imposition est important. Les principales caractéristiques de l'impôt sur le revenu sont les suivantes : en 2024, les taux vont de 0 % à 45 % en fonction du revenu annuel. L'impôt est calculé selon un système d'« unités fiscales » qui tient compte de l'état civil du contribuable. Pour les familles avec enfants, un coefficient de division du revenu par le nombre de parts est appliqué pour réduire la charge fiscale.
Les principaux taux d'imposition en 2024 sont les suivants
- Revenu jusqu'à 10 777 € - 0 %.
- Revenus compris entre 10 778 € et 27 478 € - 11 %.
- Revenus compris entre 27 479 € et 78 570 € - 30 %.
- Revenus compris entre 78 571 € et 168 994 € - 41 %.
- Revenus supérieurs à 168 994 € - 45 %.
Certains types de revenus (dividendes, plus-values) sont soumis à des taux distincts de celui de l'impôt sur le revenu et s'élèvent à environ 30 %, y compris les cotisations sociales.
Contributions sociales
Ce type d'impôt constitue la contribution la plus importante à l'imposition des personnes physiques. Ces cotisations sont prélevées sur la plupart des types de revenus, y compris les salaires, les revenus d'entreprise, les investissements et les pensions.
La CSG (contribution sociale généralisée) est l'une des plus importantes taxes sociales et est prélevée sur la quasi-totalité des revenus. Son taux est d'environ 9,2 %.
CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) - une contribution supplémentaire pour le remboursement de la dette sociale, dont le taux est de 0,5 %.
Le taux total des cotisations sociales pour la plupart des individus est d'environ 9,7 % du revenu.
Impôt foncier
Ce type d'impôt a été créé pour remplacer l'ancien impôt sur la fortune. La nouvelle version ne s'applique qu'aux biens immobiliers, tant en France qu'à l'étranger, à condition que vous soyez résident fiscal français. Il doit être payé dès lors que la valeur totale des biens possédés est supérieure à 1 300 000 €. Un taux progressif est également appliqué, les biens d'une valeur inférieure à 1 300 000 € étant taxés à 0,5 % et ceux d'une valeur supérieure à 10 000 000 € étant taxés à 1,5 %.
Taxe foncière
Dans ce cas, vous devez payer une taxe spéciale sur les biens immobiliers que vous possédez, qu'il s'agisse de biens résidentiels ou commerciaux. Elle doit être payée chaque année et le calcul de la taxe est basé sur la valeur cadastrale et la région où se trouve la propriété.
La taxe peut varier en fonction du type de propriété/ Pour les propriétés résidentielles, le taux d'imposition peut varier de 0,2 % à 1,5 %. Les propriétés commerciales sont taxées à des taux plus élevés. Les retraités et les personnes à faible revenu peuvent bénéficier de crédits d'impôt ou d'exonérations de cette taxe.
Taxe d'habitation (Taxe d'habitation)
La taxe d'habitation était auparavant prélevée sur toutes les personnes qui vivaient dans des biens immobiliers loués ou possédés. Toutefois, à partir de 2020, cette taxe a commencé à diminuer et, en 2024, elle a été complètement supprimée pour la plupart des résidents français. Elle ne subsiste que pour les propriétaires de logements de luxe et de résidences secondaires.
Pour ceux qui restent redevables de cette taxe, les taux dépendent de la valeur cadastrale du bien et des taux locaux. Le taux moyen est de l'ordre de 0,2 à 1 % de la valeur du logement.
Taxe sur les plus-values (Plus-value immobilière)
Si un particulier vend un bien immobilier ou d'autres actifs en réalisant un bénéfice, il est tenu de payer l'impôt sur les plus-values. Le taux normal de l'impôt sur les plus-values est de 30 %, ce qui inclut l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales. Une exonération fiscale est possible si le bien est détenu depuis plus de 22 ans pour l'impôt sur le revenu et plus de 30 ans pour les prélèvements sociaux.
Droits de succession et de donation
Les droits de succession et de donation sont prélevés sur les biens transmis. Les taux dépendent du degré de parenté entre le testateur et l'héritier :
- Pour les parents proches (enfants, conjoints), des taux préférentiels de 5 % à 45 % s'appliquent, en fonction de la valeur des biens.
- Pour les parents éloignés ou les personnes sans lien de parenté, les taux peuvent atteindre 60 %.
Taxe sur les véhicules
Les propriétaires de voitures doivent payer une taxe sur les véhicules. Le montant de la taxe dépend de la puissance du moteur, de l'âge du véhicule et de ses émissions de CO2. Plus le véhicule est polluant, plus la taxe est élevée.
Ainsi, le système fiscal français pour les particuliers comprend un certain nombre d'impôts différents qui dépendent du revenu, de la situation matrimoniale, de la propriété et d'autres facteurs. La France utilise largement les taux progressifs et les cotisations sociales, ce qui rend la charge fiscale élevée pour les citoyens les plus riches, mais permet un niveau élevé de protection sociale.
La fiscalité des personnes morales et des entreprises
Le système fiscal français pour les personnes morales et les entreprises comprend plusieurs impôts clés qui dépendent du type d'entreprise, de ses revenus, de sa structure et de sa région d'activité. Voyons les principaux types d'impôts dont les entreprises doivent s'acquitter.
Impôt sur les sociétés (IS)
L'impôt sur les sociétés en France est l'un des principaux impôts pour les entreprises et, en 2024, il le restera :
- 25 % est le taux normal de l'impôt sur le revenu pour toutes les entreprises.
- Pour les petites entreprises dont les revenus sont inférieurs à 42 500 euros, un taux préférentiel de 15 % peut être appliqué sur la part des bénéfices inférieure ou égale à 42 500 euros.
- L'impôt sur les sociétés est calculé sur la base du bénéfice net de l'entreprise, défini comme la différence entre les recettes et les dépenses liées à l'activité.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
La France utilise la TVA comme la plupart des pays de l'UE, avec plusieurs taux en fonction du type de biens et de services :
- 20 % est le taux de TVA standard applicable à la plupart des biens et services.
- 10 % - pour les restaurants, la restauration et certains types de services de réparation.
- 5,5 % - pour les denrées alimentaires, les livres, les produits médicaux.
- 2,1 % - pour certaines catégories de médicaments.
Les entreprises sont tenues de s'enregistrer comme redevables de la TVA si leur chiffre d'affaires annuel dépasse un certain seuil (en fonction du secteur, ce seuil peut être compris entre 34 400 et 85 800 euros).
Cotisations sociales patronales
Les entreprises qui emploient des salariés sont tenues de payer d'importantes cotisations sociales pour le compte de leurs employés. Ces cotisations comprennent
Les cotisations de retraite et d'assurance maladie. Les cotisations d'assurance chômage.
Le taux combiné des cotisations sociales pour un employeur peut atteindre 45 % du salaire d'un employé.
Contribution économique territoriale (CET)
Cette taxe se compose de deux parties :
- La contribution foncière des entreprises (CFE) est un impôt sur les biens immobiliers utilisés dans le cadre d'activités professionnelles. Le montant de la taxe dépend de la valeur cadastrale du bien et de la région dans laquelle l'entreprise est située.
- La contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est une taxe sur la valeur ajoutée applicable aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à 500 000 euros. Le taux de la CVAE est de 1,5 % maximum de la valeur ajoutée de l'entreprise, c'est-à-dire de la différence entre ses produits et ses charges.
Prélèvement sur les dividendes
Les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires sont tenues de retenir l'impôt sur les dividendes. En 2024, le taux d'imposition est de 30 %, dont 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu :
- 12,8 % d'impôt sur le revenu.
- 17,2 % de cotisations sociales.
Cet impôt est retenu lors du paiement des dividendes et peut être réduit ou éliminé pour les actionnaires étrangers en vertu des conventions fiscales internationales.
Droits de succession et de donation
Les droits de succession et de donation sont prélevés sur les biens transmis. Les taux dépendent du degré de parenté entre le testateur et l'héritier : - Pour les parents proches (enfants, conjoints), des taux préférentiels de 5 % à 45 % s'appliquent, en fonction de la valeur des biens.
Taxe sur les plus-values (Capital Gains Tax)
Si une entreprise vend ses actifs avec un bénéfice, ce bénéfice est soumis à l'impôt sur les plus-values au taux de 25 %. Il existe toutefois des exonérations fiscales pour les petites et moyennes entreprises et pour les sociétés qui réinvestissent les bénéfices dans leur propre développement.
Taxes professionnelles
Certaines entreprises sont tenues de payer des taxes professionnelles, en fonction de la spécificité de leur activité. C'est le cas, par exemple, de la
- Taxe sur les transactions financières (Financial Transaction Tax) - s'applique aux transactions financières importantes.
- Taxe sur les activités publicitaires - s'applique aux entreprises qui font de la publicité en France.
Fiscalité internationale
La France a signé des conventions de double imposition avec de nombreux pays, ce qui permet aux entreprises de réduire la charge fiscale sur les revenus internationaux. En fonction de la structure de l'entreprise et de ses activités internationales, divers crédits d'impôt ou déductions fiscales peuvent s'appliquer.
D'une manière générale, le système français d'imposition des sociétés combine l'impôt normal sur les sociétés avec de nombreuses taxes locales et sociales, ce qui rend la charge fiscale relativement élevée. Toutefois, le pays offre également divers avantages fiscaux et incitations pour les petites entreprises, les investissements dans la recherche et le développement, et les technologies propres.
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