L'Égypte utilise un système d'imposition progressif, dans lequel les taux d'imposition augmentent avec le niveau de revenu.
Ce système vise à répartir équitablement la charge fiscale et à faire en sorte que les personnes à hauts revenus contribuent proportionnellement davantage aux recettes publiques.
Les taux d'imposition sur le revenu des personnes physiques vont de 0 % à 27,5 %.
TVA -14%
Bénéfices des entreprises
Les personnes engagées dans des activités commerciales, telles que les professionnels indépendants, les freelances et les propriétaires de petites entreprises, sont tenues de déclarer leurs bénéfices commerciaux dans le cadre de leur revenu imposable. Les bénéfices commerciaux sont calculés en déduisant les dépenses liées à l'entreprise, telles que le loyer des bureaux, les services publics, les fournitures et les salaires des employés, du revenu total généré par l'entreprise au cours de l'année d'imposition.
Impôt sur les sociétés - 22,5
Revenus locatifs
Les personnes qui possèdent des biens immobiliers résidentiels ou commerciaux et qui perçoivent des revenus locatifs de la part des locataires doivent inclure ces revenus dans leur déclaration de revenus. Toutefois, elles peuvent également déduire du revenu locatif certaines dépenses liées à la propriété louée, telles que l'entretien, les réparations et les frais de gestion de la propriété, avant de calculer le montant imposable.
Le taux de l'impôt foncier est de 10 % de la valeur des biens immobiliers (le calcul de la valeur des biens immobiliers sera différent pour les locaux résidentiels et non résidentiels).
Gains en capital
Les plus-values sont les bénéfices réalisés lors de la vente d'actifs tels que des biens immobiliers, des actions, des obligations ou d'autres investissements. En Égypte, les plus-values sont considérées comme un revenu imposable et doivent être déclarées dans la déclaration d'impôt du particulier. Le traitement fiscal des plus-values varie en fonction du type d'actif et de la période de détention.
Taxe sur les plus-values - 22,5
Traités fiscaux et fiscalité internationale
L'Égypte a conclu des conventions de double imposition avec plusieurs pays afin d'éviter la double imposition et de prévenir l'évasion fiscale. Les expatriés travaillant en Égypte peuvent bénéficier des dispositions des conventions fiscales qui exonèrent certains types de revenus de l'impôt ou prévoient des taux d'imposition réduits. Ces dispositions peuvent avoir un impact significatif sur les obligations fiscales des ressortissants étrangers, d'où la nécessité pour les expatriés de connaître les avantages offerts par les conventions fiscales.
L'Égypte a conclu 61 conventions de double imposition (CDI) avec les juridictions suivantes : 61 CDI : Albanie, Algérie, Autriche, Bahreïn, Biélorussie, Belgique, Bulgarie, Grande-Bretagne, Hongrie, Allemagne, Grèce, Géorgie, Danemark, Inde, Indonésie, Jordanie, Irak, Irlande, Espagne, Italie, Yémen, Canada, Chine, Chypre, Corée, Koweït, Liban, Libye, Maurice, Macédoine, Malaisie, Malte, Maroc, Pays-Bas, Norvège, EAU, Oman, Pakistan, Palestine, Russie, Roumanie, Arabie Saoudite, Serbie, Singapour, Syrie, Soudan, États-Unis, Tunisie, Turquie, Pologne, Ouzbékistan, Ukraine, Finlande, France, Monténégro, République tchèque, Suisse, Suède, Éthiopie, Afrique du Sud, Japon.
En outre, l'Égypte a signé et ratifié la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux accords fiscaux pour lutter contre l'érosion de la base d'imposition et la soustraction de bénéfices à l'impôt (Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices, MLI). La Convention multilatérale est entrée en vigueur pour l'Égypte le 1er janvier 2021.
Il n'y a pas de contrôle des devises.