Voyons à qui ce visa est destiné, quels sont ses avantages et ce qu'il faut faire pour l'obtenir.
Spécificités de la fiscalité à Oman
Oman est un pays doté d'un système fiscal unique qui attire l'attention des investisseurs étrangers en raison de son régime fiscal favorable. Contrairement à de nombreux autres pays, Oman s'est longtemps passé d'un certain nombre d'impôts classiques, tels que l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Toutefois, ces dernières années, la politique fiscale du pays a subi d'importants changements visant à augmenter les recettes budgétaires et à garantir une croissance économique durable. Nous aborderons ici les spécificités de la fiscalité à Oman, notamment l'impôt sur les sociétés, la TVA et d'autres taxes qu'il est important de prendre en compte pour faire des affaires dans ce pays.
Impôts pour les particuliers à Oman
Oman est l'un des rares pays au monde où les particuliers ne paient pas d'impôt sur le revenu. Cette règle s'applique aussi bien aux nationaux qu'aux résidents étrangers, ce qui rend le pays extrêmement attractif pour les professionnels hautement qualifiés et les entrepreneurs à la recherche de conditions de vie et de travail favorables. En raison de l'absence d'impôt sur le revenu, les particuliers peuvent conserver l'intégralité de leurs gains, ce qui est particulièrement intéressant pour les expatriés qui viennent travailler dans des secteurs tels que le pétrole et le gaz, la construction, la banque et le tourisme.
Toutefois, certains frais et cotisations sont obligatoires pour les particuliers. Par exemple, tous les citoyens omanais doivent payer des cotisations sociales, qui s'élèvent à 7 % de leur salaire. Ces cotisations servent à financer un fonds de pension et la sécurité sociale. Les employeurs sont également tenus de verser leur part de 10,5 % du salaire d'un employé aux mêmes fins. Au total, 17,5 % du salaire d'un citoyen omanais sont consacrés à la sécurité sociale.
Les résidents étrangers travaillant à Oman ne peuvent pas payer de cotisations sociales ou de cotisations de retraite dans le cadre du système omanais, mais ils peuvent participer à des programmes de retraite ou à des régimes d'assurance privés, qui sont régis par leurs propres contrats et conditions d'emploi.
À partir de 2021, Oman a introduit une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5 %, un élément important des réformes fiscales du pays. Bien que cette taxe ne vise pas directement le revenu personnel, son introduction a eu un impact sur les dépenses des résidents, car la TVA s'applique à la plupart des biens et services. Néanmoins, les produits de première nécessité et les services médicaux et éducatifs restent exonérés de TVA, ce qui réduit quelque peu la pression fiscale sur les citoyens.
Il convient également de noter que ces dernières années, le gouvernement omanais a discuté de la possibilité d'introduire de nouveaux types d'impôts pour les particuliers dans le cadre du vaste programme économique Vision 2040, qui vise à diversifier l'économie. Jusqu'à présent, aucune décision définitive n'a été prise quant à l'introduction de l'impôt sur le revenu, mais de telles mesures pourraient être envisagées à l'avenir pour augmenter les recettes publiques et financer des projets d'infrastructure.
En résumé, le système d'impôt sur le revenu d'Oman, qui met l'accent sur l'absence d'impôt sur le revenu, fait du pays un lieu de vie et de travail attrayant, mais nécessite également une attention particulière aux contributions obligatoires et à l'impact des impôts indirects sur les dépenses.
La fiscalité des entreprises à Oman
Le système fiscal d'Oman, qui vise à attirer les investisseurs et à favoriser le développement des entreprises, offre un certain nombre d'avantages. L'un des principaux impôts affectant les entreprises est l'impôt sur les sociétés. Ces dernières années, la politique fiscale d'Oman a subi des changements dans le cadre du programme Vision 2040 visant à diversifier l'économie et à réduire la dépendance vis-à-vis du secteur pétrolier. Examinons les principaux impôts qui pèsent sur les entreprises.
Impôt sur les sociétés
Les entreprises opérant à Oman doivent payer l'impôt sur les sociétés. Le taux normal de l'impôt sur les sociétés dans le pays est de 15 %, ce qui est relativement compétitif par rapport à d'autres États de la région. Les petites et moyennes entreprises (PME) dont les revenus annuels sont inférieurs à 30 000 riyals omanais (environ 78 000 dollars) bénéficient d'exonérations fiscales : ces entreprises paient l'impôt à un taux réduit de 3 %.
Les sociétés étrangères opérant par l'intermédiaire d'établissements permanents ou de succursales à Oman sont également tenues de payer l'impôt sur les sociétés au taux de 15 %. Toutefois, les investisseurs étrangers participant à des coentreprises ou opérant dans des zones économiques franches (FEZ) peuvent bénéficier d'un certain nombre d'incitations fiscales, y compris des exonérations d'impôt pendant une période pouvant aller jusqu'à 30 ans, en fonction du secteur et de l'importance de l'investissement.
Impôts sur les dividendes et les plus-values
Il n'y a pas d'impôt sur les dividendes à Oman, ce qui profite aux actionnaires qui reçoivent des revenus provenant de la distribution des bénéfices de l'entreprise. Cela constitue un avantage supplémentaire pour attirer les investissements dans l'économie du pays, car les investisseurs peuvent s'attendre à recevoir un revenu net de dividendes sans avoir à payer d'impôts.
Il n'y a pas non plus d'impôt sur les plus-values pour les personnes morales, ce qui encourage les investissements à long terme et le développement des entreprises. Ceci est particulièrement intéressant pour les entreprises opérant dans les secteurs stratégiques de l'économie, tels que le pétrole et le gaz, la construction et la logistique.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
À partir de 2021, Oman a introduit la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à un taux standard de 5 %. La TVA s'applique à la plupart des biens et services fournis dans le pays, ce qui affecte le coût final des produits pour les consommateurs. Toutefois, certains secteurs d'activité tels que les soins de santé, l'éducation et les produits de base (y compris les denrées alimentaires) sont exonérés de la TVA. Il est important que les entreprises envisagent de s'enregistrer à la TVA si leur chiffre d'affaires annuel dépasse un seuil fixé à 38 500 riyals omanais (environ 100 000 dollars).
Droits de licence et autres droits
Outre les taxes de base, les entreprises opérant à Oman doivent payer des droits pour obtenir une licence commerciale. Le montant de ces droits dépend du type d'activité et du lieu d'implantation de l'entreprise. Pour les grandes multinationales et les entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, il existe des conditions spéciales d'octroi de licences et des incitations fiscales possibles en fonction de l'ampleur de l'investissement et de la création d'emplois pour la population locale.
En conséquence, le système fiscal d'Oman offre un environnement relativement favorable aux entreprises, en particulier aux sociétés étrangères et aux petites entreprises. L'absence d'impôts sur les dividendes et les plus-values, les faibles taux d'imposition sur les sociétés pour les PME et les nombreuses possibilités d'incitations fiscales rendent le pays attrayant pour les entreprises du Golfe.
Les taxes foncières à Oman
À Oman, les taxes foncières jouent un rôle important dans la régulation du marché immobilier, mais le système d'imposition dans ce domaine reste relativement simple et transparent. Bien qu'il n'y ait pas de taxes annuelles directes sur la propriété immobilière pour les particuliers, il existe plusieurs types de frais à prendre en compte lors de l'achat, de la vente ou de la location d'un bien immobilier.
Frais d'enregistrement lors de l'achat d'un bien immobilier
Lors de l'achat d'un bien immobilier à Oman, il faut s'acquitter d'un droit d'enregistrement qui constitue en fait une taxe sur la transaction. Ce droit s'élève à 5 % du prix d'achat et est payable par l'acheteur lors de l'enregistrement du titre de propriété. Ce droit est fixe et obligatoire pour toutes les transactions immobilières, qu'il s'agisse de biens commerciaux ou résidentiels.
Les citoyens étrangers ne peuvent acheter des biens immobiliers que dans certaines zones, appelées « zones de pleine propriété » (freehold zones). Ces zones permettent aux étrangers d'acheter des biens immobiliers résidentiels ou commerciaux, mais les mêmes droits d'enregistrement s'appliquent. Il est important de noter que les acheteurs étrangers doivent remplir un certain nombre de conditions pour être autorisés à acheter des biens immobiliers, notamment un investissement minimum dans le bien, ce qui peut avoir une incidence sur leurs coûts.
Frais de location de biens immobiliers
Il n'y a pas d'impôt direct sur les revenus locatifs à Oman, mais les propriétaires de biens locatifs doivent tenir compte des frais de licence et des frais administratifs. Selon la région et le type de bien loué, la délivrance d'une licence pour la location de locaux résidentiels ou commerciaux peut entraîner des frais.
Coûts d'exploitation des biens immobiliers
Bien qu'il n'y ait pas d'impôt sur la propriété à Oman, les propriétaires d'immeubles commerciaux et de complexes résidentiels doivent tenir compte des coûts d'exploitation. Ces coûts comprennent le paiement des services publics, l'entretien de l'immeuble et, éventuellement, les frais d'amélioration des infrastructures du quartier dans lequel se trouve le bien. Ces frais ne sont pas des impôts au sens habituel du terme, mais ils peuvent avoir un impact significatif sur les coûts globaux de possession et d'exploitation d'un bien immobilier.
Droits de succession et de donation sur les biens immobiliers
Il n'y a pas de droits de succession et de donation sur les biens immobiliers à Oman, ce qui est avantageux pour les personnes qui transfèrent des biens à leurs proches. Le processus de transfert de propriété au sein de la famille est ainsi plus facile et moins coûteux que dans les pays où les droits de succession sont élevés.
Le système d'imposition des biens immobiliers d'Oman reste donc très attractif pour les résidents et les investisseurs étrangers. L'absence d'impôt annuel sur les successions et de droits de succession ou de donation, ainsi que des frais d'enregistrement modérés à l'achat, rendent le marché immobilier d'Oman compétitif par rapport à d'autres pays de la région.
Obtention d'un visa d'or pour Oman
Il est possible d'obtenir un visa d'or et le permis de résidence correspondant à Oman. One World Migration aide à obtenir un visa d'or omanais pour l'investissement, depuis la phase de demande jusqu'à la remise des documents pertinents (visa, passeport, etc.). Pour plus d'informations sur le programme, veuillez consulter notre site web.
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